lundi 1 août 2016

Montessori : comment d'une sceptique, je suis devenue une convaincue.


Montessori avant même d'avoir  le projet d'avoir un bébé, j'en avais vaguement entendu parler, en même temps à moins d'habiter dans une grotte je vois pas trop comment on pourrait y couper ! D'un naturel très curieuse j'avais cherché sur google et lu vite fait les premiers articles qu'il me proposait. Et à l'époque, j'étais tombé sur l'exercice qui consiste à se laver les mains, j'étais franchement circonspect, comment se laver les mains pouvait enrichir un enfant à ce point ? Encore un truc "aware"; voilà l'affaire était réglée je m'étais fait mon opinion, passons à autre chose.

Et les années ont passées, et le phénomène Montessori s'est amplifié et là j'ai bien rigolé, je me suis dit que le truc aware c'était transformé en un sacré argument commercial. Non parce que du Montessori, on en voit quand même à toutes les sauces d'ailleurs ça m'étonne qu'on est pas encore donné ce nom à un kiwi ! bah quoi y'a de la texture sur un kiwi...

Puis j'ai mis au monde ma jolie petite joufflue et forcément étant adepte de pinterest, je suis retombée sur cette méthode. Du coup, j'ai un peu creusé le sujet, n'étant pas têtue je voulais vraiment voir si je m'étais pas fait une opinion un peu trop rapide sur le sujet. J'ai lu des articles de presses, des blogs, vu des vidéos youtube, cherché des infos sur Maria Montessori, et sur la méthode en elle même et je suis même tombée sur l'expérience de Céline Alvarez (si ça vous intéresse : clic , et reclic ) qui est très intéressante.

Et là, grosse révélation : j'aurais adoré aller dans une des ces écoles et d'ailleurs je suis persuadée que j'ai un prof qui s'en est inspiré. La première chose qui m'a frappé c'est la liberté dans l'apprentissage et le contrôle de l'erreur, personnellement je n'ai jamais autant appris que lorsqu'on m'a laissé faire. La matière où j'ai pu mettre le plus en pratique c'est l'informatique. Je suis de la génération qui a vu  les débuts d'internet, et les profs franchement en info  étaient à la ramasse, du coup si j'avais un problème je me débrouillais toute seule parce que je savais très bien que je n'aurais pas d'aide si l'ordi buggait du coup sur un ordi je me débrouille plutôt bien.

Et comme je vous l'ai dit, je soupçonne mon  prof de math de 1er d'avoir utilisé en partie cette méthode. En fait, j'ai fait une 1ere d'adaptation (d'un B.E.P je suis passée à une 1er STT) et en math on avait des niveaux complétement différents des uns des autres. Du coup on avait des cours en plus par demi-groupe où on ne faisait que des exercices. On avait le droit de s'entraider entre nous et il faisait le tour pour voir si nos réponses étaient bonnes et nous laissait chercher où on s'était trompé. Les exercices étaient tous corrigés en fin de cours. Résultat, la grosse bille que j'étais en math (une moyenne de 10, c'était la fête du slip pour moi !) a eu le 1er trimestre 14 de moyenne !

Du coup, je vais essayer de mettre en pratique la méthode de Maria  pour pitchoune mais en faisant moi même les ateliers en récup', car je ne pense pas que Madame Montessori  avait un Nature et Découverte à côté de chez elle ! Il  est donc très probable que d'ici quelques temps vous voyez quelques tutos être publiés sur le blog.
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